jeudi 13 août 2009

Trop dur de se reposer

Eh bien ça y est nous voici rentrés dans nos pénates gersois (n'est-ce pas)... et nous profitons du beau temps, des thermes, des routes où les gens roulent de manière étrangement disciplinée et mettent la ceinture... Bref, même s'il est bizarre d'entendre tout le monde parler cette langue gazouillante qu'est le français et qu'il faut se retenir de ne pas les interpeller d'un petit "pajalsta", "zdrasdtvouitié" ou autre "salam alikoum", nous ne sommes pas tout-à-fait mécontents d'être de retour.

Notre séjour à Bishkek s'est passé à glandouiller entre le Bazar et le Tsoum. Nous maîtrisons la tchouy, ses parcs et ses statues comme notre poche. On a découvert la statue de Lénine, planquée derrière le musée national mais toujours là ! Il y avait même un bouquet de fleurs à ses pieds, c'est pour dire.

Pour repartir vers Istanbul l'avion était à 3 heures du mat ce qui nous a valu une belle nuit blanche. Résultat, nous étions complètement explosés et il a fallu dormir jusqu'à midi pour récupérer un peu (pas plus de 3 heures de sommeil). Nous avions juste assez d'énergie pour flâner dans le superbe parc stambouliote où se trouvent les musées, puis pour siroter un thé avec vue sur le Bosphore. Ensuite seulement nous sommes allés manger dans notre restau habituel où on nous offre immanquablement le thé, avant de visiter (enfin) les superbes, magnifiques, grandioses citernes antiques. C'est un lieu qui incite à la méditation, un vrai voyage dans le temps à la fois mystérieux et fascinant. Dommage qu'il y ait du monde, mais la musique fort bien choisie diffusée dans ces vieilles pierres a tôt fait de nous faire oublier ces gêneurs.

Petite promenade paisible du côté de Beyazit et de l'université, on observe les gens tranquillement. Certains touristes sont lourds à photographier à bout portant sans demander l'autorisation aux gens...

Le temps passe vite à Istanbul, on regarde la mosquée bleue s'éclairer depuis la terrasse du restaurant... le spectacle est toujours aussi magnifique avec le chant du muezzin qui s'élève avec chaleur. Il ne fait pas si chaud en revanche et je grelotte avec mon débardeur. Pour se réchauffer, le mieux est de se rapprocher des narguilés aux parfums fruités tout en écoutant la musique des derviches : on l'a bien mérité !

4 commentaires:

  1. Qu'il est bizarre cet instrument de musique !!!

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  2. C'est bien ce que je me suis dit en essayant sans succès d'en jouer. Je n'ai réussi qu'à en tirer quelques volutes dans un silence total !!!
    Poum poudou poum

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  3. C'est bien connu, c'est une cornemuse turque qui sert à faire danser les derviches dans le silence de leur méditations!

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  4. Ah c'est ça ! je me disais aussi...

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