Guten Tag !
Tout d abord les photos sont la, j avais oublie de mettre le lien la derniere fois.
http://picasaweb.google.com/Choux.photos/2010EuropeCentrale#
Nous voici a Salzburg, que nous avons ralliee hier apres midi sous un cagnard memorable. Voici atteint apres 730 km de pedalage le premier veritable objectif de ce voyage. On aura mis une heure et demie a trouver le camping, mais ca y est nous y voici installes pour au moins deux nuits et pourquoi pas trois, ca dependra du temps.
Depuis Constance, puisqu on ne vous a plus parle depuis, faute de mieux (pas d acces internet) nous avons traverse la campagne bavaroise : il est peu de dire que ses paysages vallonnes ont un sacre cachet, et il n est rien de mieux que le velo pour decouvrir la geographie d un pays. A velo, on voit tout, on entend tout, du gazouillis du ruisseau qui borde la route au meuglement des vaches qui rythme avec vigueur notre periple cycliste. A ce tableau idyllique il ne faudrait pas oublier l omnipresente odeur de fumier (les champs en sont recouverts) et le fretillement des mouches et moustiques. Avis aux amateurs, ne vous aventurez pas dans ces contrees sans une artillerie lourde, sans quoi les moustiques ne vous laisseront aucun repit.
On ne vous le cachera pas, la Baviere ca n est pas exactement plat. Cependant comme on s attendait a pire avec Eva ca ne nous a finalement pas paru si terrible. Et puis l avantage des cotes, c est qu ensuite ca descend n est ce pas... et quand on a bien transpire, ca fait une sacre climatisaion gratuite. En plus quand ca monte, on a largement le temps de contempler les paysages, de regarder les vaches droit dans les yeux ou de s amuser a compter les buches que les habitants alignent avec un soin inegale.
Les fermes, tout en bois et bordees de fleurs, sont d une taille impressionnante : j imagine qu il doit s agir d habitats collectifs mais nous avons oublie de demander. Elles sont propres et soignees jusques dans les etables, ca fait reflechir lorsqu on compare a nos fermes gersoises... Ce qui est etonnant aussi c est cette maniere d etre regroupees en hameaux et non isolees come nous en avons l habitude; parfois on croit arriver dans un village et en fait ce n est qu un regroupememt de fermes avec une eglise au milieu : pas de place du village, ni de fontaine, ce qui n est pas agreable pour le cycliste en manque d eau. Et on a la surprise de voir la porte de l etable faire face a celle de l eglise !
La Baviere, c est de la bonne colline qui monte quand meme jusqu a 1000m (il faut pedaler un peu pour y arriver) avec les Alpes en ligne de mire et, surtout, une foret de toute beaute qui recouvre tout ce qui n est pas cultive : je ne donnerai pas le nom des arbres avec certitudes et j espere que Gilles ne m en voudra pas si je parle d epiceas. Cette foret a elle seule, si differente de celles que nous connaissons, donne tout son charme a cette region particulierement traditionnelle et rurale. Cela, sans compter les nombreux lacs ou rivieres dans lesquels nous avons fait trempette, ce qui est un remede souverain a la surchauffe musculaire de la journee ! A noter que si les Allemands ont peu de cotes en dehors de la mer du Nord, ils ne manquent pas de mers puisque les lacs sont consideres comme tels : Bodensee, Starnberger See, Chiemsee... On se croit la bas comme a la mer, si ce n est que la plage est faite d herbe et non de sable et qu elle est ombragee de grands et superbes arbres. Je ne suis pas certaine qu ils perdent au change ! Ok, il ne faut pas oublier la creme anti moustiques et les sandales pour les galets, mais sinon c est bien sympa.
Grace a Eva qui connait des gens un peu partout nous avons eu la chance ensuite de decouvrir une maison allemande de l interieur, a Bruckmühl au sud de Munich. Nous y avons ete accueillis comme des rois par une bien sympathique famille. Et quelle surprise, alors que la ville de Bruckmühl est assez detestable, la maison et son jardin etait un petit paradis - paradis que l on n aurait pu decouvrir sans cela.
Eva nous a quitte peu apres et a pris le train pour Munich. Nous avons donc rallie Chiemsee puis hier Salzburg avec une equipe reduite a deux, ca fait bizarre au debut. La derniere etape, avec une grosse chaleur et beaucoup de cotes, etait de loin la plus eprouvante. Je pense a Nico et je me dis quand meme qu il a peut etre bien fait de ne pas venir !!
Quant a Salzburg, nous commencons juste de la decouvrir mais nous sommes deja sous son emprise. Le centre historique n est pas bien grand mais c est un veritable bijou. Ses petites ruelles, ses enseignes ouvragees, ses maisons du moyen age, tout cela surplombe par l enorme forteresse donne a la cite une ame et un cachet indeniables.
Gros bisous a tous, lieben Gruß und... bis bald !
Tout d abord les photos sont la, j avais oublie de mettre le lien la derniere fois.
http://picasaweb.google.com/Choux.photos/2010EuropeCentrale#
Nous voici a Salzburg, que nous avons ralliee hier apres midi sous un cagnard memorable. Voici atteint apres 730 km de pedalage le premier veritable objectif de ce voyage. On aura mis une heure et demie a trouver le camping, mais ca y est nous y voici installes pour au moins deux nuits et pourquoi pas trois, ca dependra du temps.
Depuis Constance, puisqu on ne vous a plus parle depuis, faute de mieux (pas d acces internet) nous avons traverse la campagne bavaroise : il est peu de dire que ses paysages vallonnes ont un sacre cachet, et il n est rien de mieux que le velo pour decouvrir la geographie d un pays. A velo, on voit tout, on entend tout, du gazouillis du ruisseau qui borde la route au meuglement des vaches qui rythme avec vigueur notre periple cycliste. A ce tableau idyllique il ne faudrait pas oublier l omnipresente odeur de fumier (les champs en sont recouverts) et le fretillement des mouches et moustiques. Avis aux amateurs, ne vous aventurez pas dans ces contrees sans une artillerie lourde, sans quoi les moustiques ne vous laisseront aucun repit.
On ne vous le cachera pas, la Baviere ca n est pas exactement plat. Cependant comme on s attendait a pire avec Eva ca ne nous a finalement pas paru si terrible. Et puis l avantage des cotes, c est qu ensuite ca descend n est ce pas... et quand on a bien transpire, ca fait une sacre climatisaion gratuite. En plus quand ca monte, on a largement le temps de contempler les paysages, de regarder les vaches droit dans les yeux ou de s amuser a compter les buches que les habitants alignent avec un soin inegale.
Les fermes, tout en bois et bordees de fleurs, sont d une taille impressionnante : j imagine qu il doit s agir d habitats collectifs mais nous avons oublie de demander. Elles sont propres et soignees jusques dans les etables, ca fait reflechir lorsqu on compare a nos fermes gersoises... Ce qui est etonnant aussi c est cette maniere d etre regroupees en hameaux et non isolees come nous en avons l habitude; parfois on croit arriver dans un village et en fait ce n est qu un regroupememt de fermes avec une eglise au milieu : pas de place du village, ni de fontaine, ce qui n est pas agreable pour le cycliste en manque d eau. Et on a la surprise de voir la porte de l etable faire face a celle de l eglise !
La Baviere, c est de la bonne colline qui monte quand meme jusqu a 1000m (il faut pedaler un peu pour y arriver) avec les Alpes en ligne de mire et, surtout, une foret de toute beaute qui recouvre tout ce qui n est pas cultive : je ne donnerai pas le nom des arbres avec certitudes et j espere que Gilles ne m en voudra pas si je parle d epiceas. Cette foret a elle seule, si differente de celles que nous connaissons, donne tout son charme a cette region particulierement traditionnelle et rurale. Cela, sans compter les nombreux lacs ou rivieres dans lesquels nous avons fait trempette, ce qui est un remede souverain a la surchauffe musculaire de la journee ! A noter que si les Allemands ont peu de cotes en dehors de la mer du Nord, ils ne manquent pas de mers puisque les lacs sont consideres comme tels : Bodensee, Starnberger See, Chiemsee... On se croit la bas comme a la mer, si ce n est que la plage est faite d herbe et non de sable et qu elle est ombragee de grands et superbes arbres. Je ne suis pas certaine qu ils perdent au change ! Ok, il ne faut pas oublier la creme anti moustiques et les sandales pour les galets, mais sinon c est bien sympa.
Grace a Eva qui connait des gens un peu partout nous avons eu la chance ensuite de decouvrir une maison allemande de l interieur, a Bruckmühl au sud de Munich. Nous y avons ete accueillis comme des rois par une bien sympathique famille. Et quelle surprise, alors que la ville de Bruckmühl est assez detestable, la maison et son jardin etait un petit paradis - paradis que l on n aurait pu decouvrir sans cela.
Eva nous a quitte peu apres et a pris le train pour Munich. Nous avons donc rallie Chiemsee puis hier Salzburg avec une equipe reduite a deux, ca fait bizarre au debut. La derniere etape, avec une grosse chaleur et beaucoup de cotes, etait de loin la plus eprouvante. Je pense a Nico et je me dis quand meme qu il a peut etre bien fait de ne pas venir !!
Quant a Salzburg, nous commencons juste de la decouvrir mais nous sommes deja sous son emprise. Le centre historique n est pas bien grand mais c est un veritable bijou. Ses petites ruelles, ses enseignes ouvragees, ses maisons du moyen age, tout cela surplombe par l enorme forteresse donne a la cite une ame et un cachet indeniables.
Gros bisous a tous, lieben Gruß und... bis bald !
J'ai pas été voir les photos, mais dans ce coin, il y a en effet de grandes chances pour que ce soit des épiceas!
RépondreSupprimerJe confirme, sur les photos 23, 24 et 54, ce sont bien des épicéas ! Comme quoi tu es devenue bonne en botanique ;-)) !
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